Né en 1905, le Nay-Etudiants Club des frères Lacq, Tournier et autres, préfigura le Stade Nayais, créé en 1920. Animé à ses débuts par M.Lassale, le club accéda à la notoriété en 1927-1928 en devenant champion de Côte Basque et demi- finaliste du championnat de France de 2e Division.
La scission au sein de la F.F.R. permit au club que présidait M. Pareil, de monter en 1er Division et de s'y maintenir jusqu' en 1934. A cette époque, la vague treiziste emporta le club.
En 1945 le Stade Nayais repartit avec M. Cantet. Mais 1949 vit une nouvelle offensive des 13, et la mise en sommeil du XV jusqu' en 1956. Maxime Broudeur et Léopold Villecampe relançaient alors l'activité du club jusqu' en 1962.
Le F.C.Coarraze, lui, naquit en 1920 et fut champion de 3e série en 1922-1923, sous la présidence J.B. Minvielle.
Devenu en 1958 U.S.Coarrazienne, il évolua en 3e série avec, à sa tête, après J.B. Minvielle, Jules Pujo, puis Francis Minvielle, jusqu' en 1962.
En 1962, les deux clubs unissent leurs destinées pour redresser une situation trop médiocre, eu égard à un passé glorieux.
Après le rodage des séries et de l'Honneur- Promotion, la saison1969-1970 voit l' accès à la 3e division après une victoire sur l’équipe de Mauvezin.
Trois saisons durant, l' U.S.C.N.domine le championnat pour échouer aux portes de la montée. A la fin de la saison 1972-1973, le but est atteint. La 2e division nous accueille, à l’issue d’une superbe saison qui verra l’USCN échouer aux portes de la finale (défaite en demi-finale contre Anglet). Cependant l’essentiel était fait, le match de la montée ayant été remporté contre La Teste.
L’ascension se poursuit jusqu’en Groupe B 1er division. La victoire sur le Stade Clermontois valide le ticket pour la division supérieure. Nous resterons 3 ans en Groupe B avant de retourner en 2e division en 1978.
Durant 5 saisons, l’USCN va se qualifier pour les phases finales, mais ne parviendra pas à remonter : Pamiers en 1979, Hagetmau en 1980, Langon en 1981, Vic Bigorre en 1982 et Maubourguet en 1983 stoppent le parcours des rouge et bleu.
C’est en 1984 que l’USCN retrouvera le Groupe B grâce à une victoire à Montpellier contre Oyonnax. Cette rencontre sera marquée par le déplacement des supporters via un train spécial, laissant à tous des souvenirs inoubliables magnifiés par la victoire des hommes de Michel Lagrave.
Après un retour en 2e division en 1986, le retour en Groupe B s’opère l’année suivante, après une victoire sous des trombes d’eau contre Saint Girons à Laloubère. Ce match sera notamment marqué par une défense héroïque de leur ligne par l’équipe de Gérard Lagière durant les dernières minutes alors que les Ariégois pouvaient inverser le sort de la partie.
L’aventure cette année là s’arrêtera en quart de finale contre le PUC. Alors que les hommes de Bernard Pouts tenaient la victoire, une relance improbable de leur 22 mètres à la dernière minute des Pucistes les envoyait endemi- finale.
C’est l’époque de la 1er division à 80 clubs. Un championnat qui a permis de voir à Eloi Pareilh des équipes comme Grenoble, Narbonne qui à cette époque jouaient les premiers rôles dans la conquête du Brennus.
1989 marque le retour en 2e division, mais la remontée ne se fait pas attendre, puisqu’elle intervient en 1990, après une victoire contre les Gersois de Fleurance. Cette équipe entraînée par Fernand Trésarieu, Noël Guillemot et René Traille échouera en demi-finale de 2e division contre Saint-Claude où évoluait en 2e ligne, un certain Nick Mallett, futur entraîneur du Stade Français et des Springboks.
L’année d’après, en 1991, l’USCN réalise une excellente saison, malgré des équipes comme Aurillac ou Graulhet dans la poule. Mais la marche du quart de finale est trop haute. Malgré une victoire 12 à 3 au match aller contre Rumilly, nos joueurs devront s’incliner au match retour en Savoie. Cette année-là, Rumilly accèdera à l’élite du rugby Français.
Se succèderont par la suite des saisons difficiles, marquées par deux descentes successives en 1993 et 1994.
En troisième division, le club se qualifie tous les ans avec notamment une demi-finale du challenge de l’Espoir en 1995, un 16e de finale du championnat en 1996 contre Latour Saint Cyprien (futur champion), 8e de finale contrer le FC Toulousain en 1997.
Le club remonte enfin en 1998 en 2e division grâce à une victoire contre Cognac en barrages. L’année d’après, le club atteint une nouvelle fois lesdemi- finales du championnat de France de Fédérale 2, mais doit s’incliner contre Lormont. Une semaine avant, le ticket pour la remontée en Fédérale 1 avait été validé contre Mugron.
En 2000, le club dispute un 16e de finale de Fédérale 1 contre Villefranche de Lauragais, après une saison marquée par des victoires sur les terrains du grand FC Lourdes ou du Stadoceste Tarbais.
La décennie suivante sera plus difficile. Notre club descend jusqu’en Fédérale 3, puis, victime comme beaucoup de la réforme des championnats voulus par la FFR, en championnat Honneur en 2011.
Cependant, pour les 50 ans du club, en 2012, le retour en Fédérale 3 est validé grâce à la victoire au Hameau contre Nord Béarn en finale du championnat du Béarn.
A travers ses jours heureux et ses heures difficiles, l’USCN s'efforce de bien assurer son rôle d’éducatrice, et de bien servir le rugby.